En parallèle à une présence dans certains aéroports du Maroc, la chaine de restauration appartenant au groupe Rahal a ouvert un point au centre de Casablanca et en lancera un autre incessamment au niveau de la gare Casaport. Entretien avec Karim Rahal, Pdg du groupe.
Un premier restaurant vient d’ouvrir avec la promesse de lancer une chaine de restaurants à l’avenir. En quoi consiste le plan de développement Médina?
C’est en effet la première réouverture en ville du nouveau concept de restauration marocaine urbaine, le Médina. Lancée il y a 15 ans de cela au Maârif, l’enseigne s’est développée, par la suite, uniquement et exclusivement dans les aéroports du Maroc. Le groupe Rahal, promoteur du Médina, avait choisi de partager les saveurs de la cuisine marocaine d’abord avec les voyageurs du Maroc et du monde. Après cette première phase, où le concept a été prouvé avec des clients de toutes les nationalités, le Médina rouvre aujourd’hui en plein centre de Casablanca (…) Au Médina, on mange marocain, comme dans la maison de nos parents et nos grands-parents, on mange bien, avec des recettes nouvelles et revisitées. L’offre à emporter, à partir de l’offre en restaurant ou sur commande pour les gros volumes est au centre de cette réouverture. Par ailleurs, le Médina sera bientôt ouvert à la gare Casaport.
Quel est le programme d’investissement?
Nous avons, pour l’élaboration du concept-store Médina, investi plus de 5 MDH, en recherches et développement et en conceptualisation de l’espace, des décors et des moyens de travail. La stabilisation des recettes, la sécurisation des chaînes d’approvisionnement, la formulation des recettes en des termes internationaux et exportables, la sécurité alimentaire bien évidement et la précision de la chaîne de production et de livraison ont concentré l’essentiel de l’investissement, notamment dans le domaine de la formation. La cuisine marocaine est particulière, en ce sens qu’elle doit garder son caractère authentique, avec des produits 100% naturels, et accepter des schémas de modélisation pour des productions stabilisées.
A cet investissement de base, il faut compter pour chaque point de vente le coût relatif au foncier, l’aménagement, l’équipement, la formation, le marketing et la communication. Pour cette nouvelle ouverture en plein boulevard d’Anfa, il faut compter un investissement dédié de plus de 6 millions de DH.
Combien de personnes emploie cette chaine de restauration ?
Pour la petite chaîne actuelle, entre les points de vente pour les voyageurs et la récente ouverture sur Bd d’Anfa à Casablanca, le Médina a recruté près de 60 nouveaux collaborateurs.
Quels profils ?
Pour les points de vente, le Médina a recruté des professionnels de la cuisine et de la pâtisserie, des chefs de salle, des agents de comptoir, et des agents techniques. Au niveau de l’encadrement et de la recherche et développement, ce sont des gestionnaires et des spécialistes de la restauration.
La carte se limitera-t-elle à la cuisine marocaine?
Le Médina est spécialisée en cuisine marocaine. Ça commence par un M, c’est Marocain, c’est Mhamar, Mkalli, Mcharmal ou Méchoui, et c’est Magnifique (rires). Bien sûr, il y a des propositions revisitées et remises au goût du jour, mais le cœur de l’offre est basée autour de la belle et très riche cuisine marocaine.
Quelle est votre politique des prix?
Elle est à découvrir ! Nous avons choisi de partager la cuisine marocaine avec le maximum de personnes. Nous avons donc opté pour une politique de prix également urbaine, c’est-à-dire assez intéressante pour accueillir des invités tous les jours ! A titre d’exemple, l’offre des tajines démarre à partir de 70 DH.
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